20 Février 2011

L'ATV-CC pilote l'ATV

L'ATV-2 en vol libre L'ATV-2, Johannes Kepler a décollé mercredi 16 février depuis Kourou, en Guyane. Le ravitailleur est à présent en phase de "vol libre". C'est au tour du Centre de Contrôle basé au CNES de Toulouse de piloter à distance l'ATV-2 et son chargement vers la Station Spatiale Internationale.    L’ATV-CC utilise pour diriger le cargo. Il faudra un peu plus d’une semaine pour approcher l'ATV de l’ISS.

Entretien avec Martial Vanhove

Martial Vanhove, chef de projet opérations ATV au CNES, explique le rôle délicat du Centre de Contrôle. Il raconte les manipulations exécutées par l’ATV-CC jusqu’à l’amarrage du vaisseau, le 24 février et les autres missions de l’ ATV-2.

Le développement de ce tracker est l’oeuvre de Ciprian Sufitchi powered by n2yo.com ©ESA

Suivez l'ATV à la trace

Sur le blog de l'ESA (Agence Spatiale Européenne), suivez grâce à une animation réalisée par un radio-amateur, le trajet de l'ATV-2.

Cet outil de géolocalisation permet de savoir où se trouve en ce moment même l'ATV-2. Vous pouvez connaître le parcours du cargo jusqu’à son amarrage le 24 février.


Un Terre "miniature" pour l'ISS

 

L’ATV-2 transporte à son bord du fret et des expériences scientifiques, dont Geoflow II. Il s’agit d’une Terre "miniature" se présentant sous la forme d’un petit container développé par Astrium pour l’ESA. A l’intérieur, s’y trouve une sphère entourée d’un fluide.

Son prédécesseur, Geoflow I qui avait volé à bord de l’ISS en octobre 2008, permettait d’étudier la physique des fluides dans le noyau de la Terre.

Geoflow II qui a été mise au point par des scientifiques de l’Université de Cottbus (Allemagne), est l’étude des courants engendrant les mouvements du manteau terrestre.

L’analyse des mouvements du manteau terrestre est importante pour comprendre l’origine des activités volcaniques, de la tectonique des plaques et de séismes.

Geoflow II est composée d’une sorte de fluide mielleux contenu entre les deux sphères du manteau. Ces sphères sont à des températures différentes et effectuent des rotations à la même vitesse. La gravité est simulée par l’application d’un champ électrique à haute tension. Les courants de circulation du fluide sont alors photographiés. En raison de la gravité, ce type d’expériences est impossible sur Terre, d’où la nécessité de les réaliser dans l’espace.